BASSET, René, Contes berbères [1887], Ibis Press, Paris, 2008.
Conte 12: «L’origine du lion, du chat et du rat» ← Zwawa (57).
- Le lion naît du sang de Noé chauffé par le soleil → s’oppose et dévore le sanglier destructeur → depuis ce temps, le lion dévore le sanglier (Cf. mosaïques et autres représentations.
- Eternuement du lion →sort un chat,
- Eternuement du sanglier → sort un rat. C’est pourquoi le chat mange le rat.
Conte 14: «Salomon et le dragon» ← Béni Menacer (58).
Pour tuer le dragon, Salomon tue un coq et met sa tête sur la sienne [Cf. Premiers Berbères p 72, fig. 71]
Conte 27: “Hamed Ben Ceggad” ← Zwawa (65).
C’est un chasseur qui ne mange que des oiseaux. Il doit rapporter l’arbre de corail et le palmier des bêtes sauvages. Il doit ramener la femme aux parures d’argent. Il rencontre un berger portant une meule autour du cou et qui joue de la flûte. Le sultan fait bâtir un château de corail. Il supporte le froid extrême (nu dans la neige). Conclusion: le chasseur récupère la femme aux parures d’argent.
BASSET, René, Nouveaux contes berbères [1897], Ibis Press, 2008.
Conte 69: «La panthère, le chacal et le hérisson» ← bougie (98).
Conclusion: «C’est ainsi qu’il arrive à qui fait le mal: il meurt. Le conte est fini.» La panthère tue le chacal, c’est en son pouvoir.
Conte 79: «Le partage» ← Ouargla (104).
«Les yeux de la justice brillaient chez le lévrier» [le lévrier rend et fait appliquer la justice]. Sert à prêter serment→ on devient un parjure si on brise ce serment.
Conte 93: «Les deux femmes» ← Mzab (114).
Incubation conseillée par le taleb: «Vous irez passer la nuit dans le cimetière de Sidi Aïssa, chacun se couchera sur son tombeau et récitera 10 fois la sourate «Dis, Dieu». Elles s’endorment. Un beau jeune homme trouva la femme vertueuse et lui donna en songe à manger. La pécheresse voit un ogre noir qui la bat à mort.
Conte 102: «Les deux frères, la marmite et le bâton» ← Mzab (122).
«On invoque Dieu qui envoya une forte pluie parce que la justice avait triomphé» (123) [Dieu du ciel garant de la justice].
Conte 113: «L’adroit voleur» ← Bougie (143). Consommation de viande d’autruche.