PEYSONNEL, J.A., [médecin], Relation d’un voyage sur les côtes de Barbarie, fait par ordre du Roi en 1724 et 1725, [édition donnée par M. Dureau de la Malle], Paris, 1838.
His = cheval
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De Chénier, L., recherches historiques sur les Maures, t. 3, Paris, 1787, 574 p.
Hais (brebe) [tamazight] / hais (chellu) = cheval
Ayougou (brebe) / azguer (chellu) = boeuf
Izimer (brebe) / izimer (chellu) = mouton
Izem (brebe) / izem (chellu) = lion
Agouerzem (brebe) / agouerzem = tigre
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BARRE, “Lettre à M. Desfontaines”, Nouvelles annales des voyages, t 3, Paris 1830, 403 p. [Vocabulaire relevé à Bône (Annaba) établi en 1787].
Aquedid = épervier
Gousif = géant
Krentadekaou = hermaphrodite
Aster = lion
Irga = revenant
Egerem = serpent
Ysous = tortue p 381
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DIODORE DE SICILE, Histoire universelle, trad. Ferd. Hoefer, Paris, 1846.
Les Libyens vénéraient les singes, «ils habitent les mêmes maisons que les hommes. Ces animaux y sont regardés comme des dieux, ainsi que les chiens le sont chez les Egyptiens… Les parents donnent le plus souvent à leurs enfants des noms de singe, comme on leur donne chez nous des noms de divinités. Ceux qui tuent un de ces animaux sont condamnés au dernier supplice, comme coupable du plus grand sacrilège.» (XX, 58).
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LE QUELLEC, J. L., 1996, Petit dictionnaire de zoologie mythique, Paris, 307 p.
Cosmophore = Porteur du monde.
Géophore = Qui porte la terre. Ce peut être un animal : taureau, poisson, et surtout tortue.
Taureau: «Le taureau est souvent l’animal cosmophore dans les traditions arabo-berbères»
Tortue: «Pour les Kabyles, la Tortue n’est qu’un jeune taureau à qui Yemmat n-ddunit («La Première Mère du Monde») a jeté les deux pierres de son moulin à main: l’un sur le dos, et l’autre sur la poitrine».
FROBENIUS, I,:
- A l’origine, «les singes vivaient dans les maisons», ils en ont été chassés depuis qu’un garçon fut transformé en singe pour avoir outragé la nourriture. (54)
- La tortue vient du veau par l’action de la première mère du monde, qui, pour calmer sa colère d’avoir perdu son moulin à bras par la faute du taurillon lui lança les deux parties d’un moulin, l’une sur le dos, l’autre sur le ventre, et jura à sa mère la vache de voir tarir ses mamelles dès que son veau viendra la téter. « Et il en est toujours ainsi de nos jours, les Kabyles font traverser les cours d’eau à leurs vaches le plus rapidement possible, de manière à éviter que les tortues ne s’accrochent à la mamelle de la vache pour y téter le lait, puisqu’elles sont le résultat de la métamorphose du jeune taurillon. Lorsqu’une tortue réussit à téter le pis d’une vache, aussitôt les trayons durcissent et la vache cesse de donner du lait» (56-7).
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Tortue, p 59, dans Colonel Trumelet, Les saints de l’islam, google.archive.org
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REYNIERS, F., 1930, Taougrat ou les Berbères racontés par eux-mêmes, Paris, 89 p.
Timririn n’Ouskai: les bornes du sloughi: «Un jour un sloughi poursuivait un chacal. Pour le rattraper le sloughi fit un bond tellement formidable que les spectateurs émerveillés marquèrent de deux bornes le point de départ et le point d’arrivée. Ainsi le souvenir de cette performance se conservera à jamais». (63)
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WESTERMARCK (Voir les pages repérées) sur la tortue et autres animaux